Un Livre Blanc rendu public le 14 mars 2007 fait la promotion du chiffrement biométrique (ou Biometric Encryption) car cette approche technologique permettrait d’avoir les avantages traditionnels de la biométrie en matière de sécurité et d’authentification sans s’exposer aux éventuelles atteintes à la vie privée. L’idée générale est la suivante : au lieu d’enregistrer dans une base de données le gabarit d’une empreinte digitale il s’agirait de conserver une clé chiffrée à l’aide de l’empreinte digitale de la personne concernée. Parmi les avantages de cette technologie figurent la possibilité de mettre en œuvre des bases de données anonymes ou la capacité à modifier une clé en cas de fraude alors qu’il n’est pas possible, par nature, de modifier une donnée biométrique telle que l’empreinte digitale ou l’iris. Ann Cavoukian, Commissaire à la vie privée de l’Ontario (Canada) est co-auteur de ce Livre Blanc. Depuis de nombreuses années, elle défend l’idée que la biométrie peut être envisagée, dans certaines circonstances, comme une technologie protectrice de la vie privée.
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