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Le coût des informations erronées

On a coutume de dire que l’on est désormais à l’ère de l’économie de l’information. A la lecture des résultats d’une récente étude de Gartner, il s’agirait plutôt d’une économie de l’information erronée, incomplète ou redondante. Après avoir interrogé 14000 directeurs des systèmes d’information des plus grandes entreprises, Gartner arrive à la conclusion que 25% des données critiques pour les organisations présentent des défauts. La solution pour éviter que la facture ne gonfle serait de responsabiliser les personnels à la question de la qualité de l’information. Pour les données à caractère personnel, mener à bien un tel chantier revient simplement à respecter la loi et plus précisément l’article 6.4 de la loi informatique et libertés qui précise que les données doivent être exactes, complètes et, si nécessaire, mises à jour.

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Vote sur Internet pour les législatives estoniennes

Pour la première fois un scrutin politique majeur autorise le vote par Internet. Les estoniens, à l’occasion des élections législatives, ont le choix entre le vote traditionnel dans un bureau de vote ou le vote par Internet. L’authentification est réalisée grâce à la carte nationale d’identité électronique. Les baltes ont prévu une solution pour contourner une des limites propre au vote par internet : l’absence d’isoloir et donc le risque théorique du vote sous pression. Chaque électeur a la possibilité de venir voter sur place et d’annuler ainsi le vote électronique réalisé dans les jours précédents.

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Etats-Unis : vers une loi de protection des données génétiques

Elle s’appelle GINA, elle a 12 ans et elle pourrait bien enfin devenir une grande. Le projet de loi Genetic Information Nondiscrimination Act semble désormais avoir une chance d’être adopté. Les citoyens américains deviendraient ainsi mieux protégés face aux éventuelles discriminations suscitées par la médecine prédictive.

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La Cnil ne veut pas du NIR pour le DMP

Pour la Cnil, le numéro de sécurité social (ou NIR) ne devrait pas être l’identifiant patient permettant l’accès au DMP (Dossier Médical Personnel). Une prise de position qui n’est pas une surprise compte tenu de la position traditionnelle de la Cnil en la matière. La Cnil reproche classiquement au NIR d’être un identifiant signifiant (il permet de déduire le sexe, l’age ou le département de naissance de la personne) et elle estime que son usage dans le contexte du DMP serait de nature à entamer la confiance des patients, donc à remettre en cause l’intérêt même du projet. Elle préconise l’usage d’un identifiant spécifique issu du NIR mais non signifiant et ne permettant pas de remonter au NIR de la personne. Si le ministre de la santé suit l’avis de la Cnil cela devrait avoir un impact sur le calendrier de mise en œuvre du DMP qui serait alors reporté en 2008.

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Un label privacy pour Microsoft

Qui va tirer le plus profit de la notoriété ou de l’image de l’autre ? L’autorité de protection des données personnelles (ULD) du Land allemand du Schleswig-Holstein a décerné à Microsoft un label protection des données personnelles (Privacy Seal) pour ses services de mise à jour des logiciels. Dans son discours le directeur de l’ULD (Unabhängigen Landeszentrum für Datenschutz), l’équivalent de la Cnil pour le Land, a indiqué que la protection de la vie privée devait être considérée comme un élément de différenciation concurrentielle.

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Mission Eternity pour les cendres numériques des défunts

Avec l’avènement de l’ère numérique, les personnes disparues laissent désormais derrière elles des traces numériques (photos, vidéos, textes,…). L’ambition de la société suisse Etoy.CORPORATION est de créer des « capsules » regroupant des fragments numériques d’une personne. Baptisé Mission Eternity, cet ambitieux projet, qui se veut artistique et non commercial, est confronté à la question de l’obsolescence technologique. Ses initiateurs ont fait le choix de l’open source et de l’architecture peer-to-peer.

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Les mystères du score FICO

Pour les américains, le score FICO de la société Fair Isaac, est devenu un élément essentiel de la vie quotidienne car il détermine l’accès au crédit et le coût de celui-ci. Le modèle délivre une note à chaque emprunteur qui se situe entre 300 (pour les risques très élevés) et 850. Le score médian des américains se situe à 723 et seul 13% de la population dépasse le seuil de 800. Selon 1to1 Privacy, les particuliers ont longtemps eu la désagréable impression que leurs informations personnelles étaient utilisées à leur encontre pour la fabrication occulte de ce score. Depuis 2001, la situation aurait radicalement changé avec les services en ligne qui permettent à chacun de connaître son score et de procéder à des simulations. En redonnant aux particuliers une certaine maîtrise sur leur score, la transparence aurait atténué le sentiment d’atteinte à la vie privée.

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Cecurity.com présent aux côtés de Jouve à l’Atelier BNP Paribas consacré à la Dématérialisation de factures fournisseurs et dématérialisation fiscale

Thierry Hasson Directeur Associé de Cecurity.com, intervient aux côtés de Laurent Blandin, Responsable de la BU Dématérialisation et Philippe Merville, Consultant avant vente dématérialisation facture de Jouve dans le cadre des Ateliers BNP Paribas sur le thème: Dématérialisation de factures fournisseurs et dématérialisation fiscale, le 13 février prochain à 14h00. Le Programme

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Le masquage du masquage dans le DMP

Si le patient aura le droit de masquer des informations à certains destinataires au sein de son Dossier Médical Personnel (DMP), les professionnels de santé devront-ils être informés que des informations leur ont été dissimulées ? Dans le cadre d’un bref rapport rendu public le 30 janvier 2007, le député Pierre-Louis Fagniez aborde cette délicate question du « masquage du masquage ». Sur la base d’entretiens avec des professionnels de santé, des associations de patients ou encore la Cnil, il préconise l’approche de « l’omission partagée » impliquant à la fois le patient et un professionnel de santé. Il considère également qu’il est « inévitable et impératif de conserver la possibilité marginale de masquage par le patient seul (« masquage solitaire »). Ce droit sera très peu utilisé, estime-t-il, mais son existence même sera de nature à rassurer les patients.