Le Conseil de l’Europe a adopté le 30 janvier 2019 ses lignes directrices sur les preuves électroniques dans les procédures civiles et administratives. L’objectif est de faciliter l’utilisation des preuves électroniques dans les systèmes juridiques.
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Selon l’analyse stimulante de la Présidente de la fondation polonaise Panoptykon, notre identité en ligne est composée de trois couches. La première correspond aux données que nous saisissons ou que nous publions. La deuxième est constituée « d’observations comportementales » pour reprendre le terme d’Hubert Guillaud qui propose une adaptation en français de l’article original.
Cecurity.com a obtenu en janvier 2019 auprès de la Fédération des Tiers de Confiance du numérique (FNTC), le renouvellement du label Coffre-fort électronique pour son logiciel Coffre-fort électronique Communicant (CFEC). Ce label est renouvelé sur décision du conseil d’administration de la FNTC et après avis favorable de l’organisme certificateur LabeLnum.
Eric Caprioli, avocat à la Cour, expose les enjeux de l’identité numérique notamment au travers de la compétition de fait qui existe entre les GAFA (plus spécifiquement Google et Facebook) et les services de l’Etat, acteurs historiques de la fourniture des documents d’identité. L’ouverture récente de FranceConnect à la sphère privée constitue « une importante avancée en terme d’ « identité régalienne » se félicite-t-il. Cependant la prudence reste de mise : « on peut regretter la latence législative et règlementaire qui ne permet pas encore aux prestataires de se démarquer pour développer une identité numérique nationale et européenne qui respecte à la fois le règlement eIDAS et le Règlement 2016/679 (RGPD) du 27 avril 2016. »
Le 21 janvier 2019, la CNIL a condamné Google à une amende record d’un montant de 50 millions d’euros pour manquements aux obligations du RGPD en matière de consentement. S’il s’agit bien dans le contexte d’une amende record, est-ce pour autant une amende élevée ?
Guillaume Poupard, Directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), réitère son opposition à la proposition des backdoors, censés permettre l’accès à des contenus chiffrés par les services de sécurité : « Las ! Si cette idée peut sembler frappée au coin du bon sens, son application s’avérerait nécessairement dramatique. » Car une « porte dérobée » correspond en réalité à une faille de sécurité et il est impossible de s’assurer qu’un tel accès ne soit disponible qu’aux personnes autorisées. »
Comme souvent avec Bruce Schneier, c’est brillant et limpide. Le spécialiste américain de la sécurité et de la cryptographie analyse les relations entre confiance et blockchain publique. A cette occasion il démonte méthodiquement les slogans des enthousiastes de la blockchain.