Dans une tribune publiée par le Journal du Net, Aline Gouget de Gemalto fait le point sur les menaces que l’émergence de l’informatique quantique pourrait faire peser sur la cryptographie.
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L’arrêté du 8 novembre 2018 « relatif au téléservice dénommé « FranceConnect » créé par la direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’Etat » représente une nouvelle étape pour le développement de FranceConnect. Ce dispositif d’identification et d’authentification unique des usagers proposé par l’État est désormais ouvert, sous certaines conditions, aux organismes privés.
Le SIAF (service interministériel des Archives de France) met à disposition, depuis février 2018, une bibliothèque de référence pour l’archivage numérique. Quatre modèles de documents, dont une Politique d’archivage, sont accessibles en ligne depuis le site francearchives.fr. D’autre document sont en cours d’élaboration dont une charte qualité pour la numérisation fidèle de documents non patrimoniaux.
Biométrie utilisant l’empreinte digitale ou la reconnaissance faciale, mise en œuvre du système de courrier électronique, utilisation des comptes qui gèrent les cryptomonnaies : de nombreuses solutions voient le jour pour permettre une authentification sur les sites web, sans recours au mot de passe. L’ambition est de libérer l’utilisateur du casse-tête de la gestion des multiples sésames. Bien souvent, ces nouvelles approches en sont encore au stade de l’expérimentation et il faudra sans doute attendre quelques années avant d’envisager un déploiement à grande échelle.
Deux hommes condamnés pour meurtre en 1993, et libérés en 2007, demandent à ce que les journaux et radios en Allemagne procèdent à l’anonymisation de leur identité sans modification du reste des articles. Valérie Junod, professeure associée à HEC Lausanne, commente l’arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme du 28 juin 2018 qui a tranché entre protection de la vie privée, droit à l’information et préservation des archives numériques.
Patrick Waelbroeck, Professeur d’économie à Télécom ParisTech, analyse les impacts économiques possibles de quatre mesures phares du RGPD : les labels de confiance, l’ « accountability », la portabilité des données et le pseudonymat. Il explique en quoi ces mesures pourraient, dans certaines conditions, contrecarrer deux phénomènes qui caractérisent souvent l’économie des données personnelles : les externalités négatives et l’asymétrie de l’information. Il existe bien selon lui « une valeur économique à la protection de la vie privée, qui tourne autour de la relation de long terme et de la notion de confiance, de la garantie du libre arbitre, de l’autonomie et de l’absence de discrimination. »
Depuis quelques années, le vocable de GED (Gestion Electronique de Document) a bien souvent laissé la place à celui d’ECM (Enterprise Content Management). Selon Michael Woodbridge, analyste du Gartner, cette pratique sera bientôt révolue. L’ECM, confronté à l’explosion des données et à la complexité croissante de systèmes d’information, ne peut plus suivre et il faut désormais passer à l’Intelligent Information Management.
La CNIL recense sur son site web les liens directs vers les pages permettant de récupérer facilement ses données personnelles auprès de services tels que Facebook, Google, LinkedIN, Twitter, etc. Il s’agit d’une application concrète d’une des nouvelles exigences introduites par le règlement européen sur les données personnelles (RGPD) : le droit à la portabilité de ses données.
Le 18 septembre 2018, s’est tenue la 6ème édition du « Tech Vill@ge » organisée par Cecurity.com au Saint Fiacre à Paris. Cette année le Tech Vill@ge a réuni près de 80 personnes ! De nos clients, à nos prospects en passant par nos partenaires et les institutionnels, tous étaient au rendez-vous. Toute l’équipe de Cecurity.com vous remercie chaleureusement pour votre présence, votre fidélité, et plus encore, pour votre contribution.
Dans son rapport rendu public le 22 mai 2018, The European Union Blockchain Observatory & Forum expose clairement les forces et faiblesses de l’Europe communautaire par rapport au phénomène Blockchain. Il formule également des recommandations sur ce que devraient être les priorités du vieux continent dans les années à venir.