Les 5 clichés les plus courants à propos de la réforme de la facture électronique

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La réforme de la facture électronique suscite de nombreuses idées préconçues qui peuvent nuire à sa compréhension. Nous vous proposons de démystifier les cinq clichés les plus courants mis en avant par la DGFiP sur cette réforme. En comprenant davantage ces aspects, vous serez mieux équipés pour affronter les changements qu’elle implique. 

Cliché n°1 : le format de la facture électronique 

“J’ai envoyé ma facture au format PDF, c’est forcément une facture électronique” 

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne suffit pas d’envoyer une facture dans un format numérique pour être conforme à la réforme. Une facture électronique doit respecter un format normé et contenir un certain nombre de mentions obligatoires. Si vous aviez l’habitude d’envoyer un simple PDF à vos clients cela ne sera désormais plus possible à partir du 1er septembre 2026. Voici les formats qui seront acceptés :  

➡️ Factur-X (PDF avec fichier XML en CII incorporé en pièce jointe) 

➡️ UBL Invoice 2.1 (XML avec la possibilité d’y incorporer un PDF zippé) 

➡️ CII, Cross Industry Invoice (XML avec la possibilité d’y incorporer un PDF zippé) 

 Cliché n°2 : la transmission de la facture électronique 

Je peux continuer d’envoyer ma facture électronique par e-mail à mon client professionnel français” 

C’est faux. Avec la réforme, tous les échanges de factures entre deux assujettis à la TVA devront se faire au travers d’une plateforme reconnue par l’Etat. Vous aurez le choix entre : 

Pour choisir la plateforme la plus adaptée à votre entreprise vous devez analyser vos besoins. Pour cela vous devez vous poser plusieurs questions comme : Quel est le volume de factures ? Combien de personnes sont impliquées ? Est ce qu’il est possible d’optimiser le temps alloué à la facturation ? Est-ce qu’une partie du processus est déjà automatisé ou est-ce qu’il est amené à le devenir ? Comment souhaitez-vous intégrer la solution ? Est-ce que votre entreprise est soumise à des cas de facturations spécifiques ? 

N’hésitez pas à vous faire accompagner dans cet état des lieux afin de ne rien laisser au hasard dans le choix de votre plateforme de dématérialisation. 

Cliché n°3 : Le reporting des données de transaction ou e-reporting 

Pas besoin de transmettre les données de transaction (“e-reporting”) lorsque je travaille avec un non assujetti à la TVA ou à l’international 

Même si les factures électroniques concernant la vente et/ou la prestation de service à destination des particuliers ou des personnes morales non assujetties à la TVA ne sont pas obligatoires, vous avez tout de même l’obligation de transmettre l’e-reporting. Il s’agit de la transmission des données de transaction à l’administration fiscale. L’e-reporting est essentiellement composé des :

➡️ Opérations ne s’intégrant pas dans le champ de l’e-invoicing (BtoB international et BtoC)  

➡️ Encaissements des factures de prestations de services pour lesquelles l’entreprise n’a pas opté pour la TVA sur les débits et hors opérations donnant lieu à auto-liquidation de la TVA. 

Vous pouvez le faire via une plateforme de dématérialisation partenaire ou par le PPF. 

Les mêmes règles s’appliquent pour les factures avec des interlocuteurs internationaux. 

Cliché n°4 : Les personnes et entités concernées par la réforme de la facture électronique  

“Je suis auto-entrepreneur, je ne suis pas obligé de passer à la facture électronique” 

Une autre erreur courante est de penser, à tort, que votre entreprise n’est pas concernée par la réforme. La réforme concerne l’ensemble des assujettis à la TVA, c’est à dire toutes les personnes exerçant une activité économique. Peu importe votre chiffre d’affaires ou votre forme juridique, vous devez être en conformité dès le 1er septembre 2026.  

Cette réforme concerne également le régime des micro-entrepreneurs ou les régimes de la franchise de base. Les obligations et dispenses en matière de dépôt de déclaration de TVA restent les mêmes. 

 

Cliché n°5 : L‘impact du volume de facture 

“Je ne reçois que quelques factures par an, la réforme ne me concerne pas” 

La réforme ne prévoit aucune exception liée au volume de facture. Ainsi, que vous échangiez 1, 10 ou 10.000 factures par an, vous serez contraint de respecter les formats, les canaux de distribution, et de réaliser le e-reporting tel que prévu par la réforme. 

La réforme de la facture électronique peut être un chantier important à mettre en place au sein d’une organisation. La date du 1er septembre 2026 est une date butoir à laquelle vous devrez déjà avoir mis en place les nouveaux process et être opérationnels. En démarrant dès à présent votre projet de passage à la facture électronique, vous aurez le temps de comparer et tester les solutions qui s’offrent à vous, mais aussi d’améliorer vos process et de former les parties prenantes pour gagner en productivité dès aujourd’hui. 

Si vous ne savez pas par où commencer, les experts Cecurity.com vous proposent un accompagnement personnalisé pour évaluer vos besoins et vous guider dans votre projet de mise en conformité. 

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