La technologie blockchain bouleverse l’univers de la preuve numérique et rend théoriquement possible une démocratisation des actes juridiques courants. Faut-il pour autant y voir une « arme de destruction massive pour les tiers de confiance » que sont les professions réglementées du chiffre et du droit ?
« (…) le passage des actes authentiques à la blockchain n’est pas pour demain » tempère le Journal Spécial des Sociétés. En effet, « la blockchain ne peut vérifier que le contrat est juridiquement correct ou honnête tout comme elle ne peut s’assurer du consentement libre et éclairé des parties. » Le tiers de confiance reste donc nécessaire à la périphérie du réseau pour faire le lien entre monde réel et blockchain.
Source :
– Journal Spécial des Sociétés
Date : 8 avril 2018
Auteur : Clémence Thévenot
Lien de l’article : https://bit.ly/2vf7jww
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