Les bracelets électroniques ne sont pas destinés aux seuls condamnés, les nouveau-nés sont également concernés. Pour la première fois en France, une maternité de Seine Saint-Denis va utiliser des bracelets électroniques de type RFID afin de lutter contre les enlèvements de nourrissons. Le dispositif représente un coût moyen supérieur à cinq euros par naissance. Les promoteurs du système estiment que son usage a vocation à être étendu à l’ensemble des « patients vulnérables ».
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Le décret d’application sur le référentiel général d’interopérabilité (RGI) du 2 mars 2007 rend possible la création d’un Comité spécifique qui aura à valider le « Référentiel Général Interopérabilité Volet Technique V0.90 » soumis à commentaires en 2006. Ce document avait frappé les esprits en recommandant l’usage du format Open Document pour la bureautique. Cependant, le RGI ne se limite pas à cette promotion des formats ouverts. Selon Pascal Souhard de la DGME (direction générale de la modernisation de l’Etat) : « Le Référentiel porte également sur la pérennité des informations, c’est-à-dire leur archivage et leur conservation ».
Des chercheurs japonais pensent avoir trouvé une solution pour la conservation de longue durée des données numériques : la bactérie génétiquement modifiée.
Avec l’avènement de l’ère numérique, les personnes disparues laissent désormais derrière elles des traces numériques (photos, vidéos, textes,…). L’ambition de la société suisse Etoy.CORPORATION est de créer des « capsules » regroupant des fragments numériques d’une personne. Baptisé Mission Eternity, cet ambitieux projet, qui se veut artistique et non commercial, est confronté à la question de l’obsolescence technologique. Ses initiateurs ont fait le choix de l’open source et de l’architecture peer-to-peer.
Voilà un billet qui avait bien vocation à figurer dans la rubrique « archivage et traçabilité » de cette lettre d’information. L’auteur y décrit successivement deux innovations. L’encre RFID, proposée par la jeune société américaine Somark Innovation, est susceptible d’être appliquée aux animaux pour remplacer les puces sous-cutanées. Aux animaux voire aux humains, ce qui laisse poindre la possibilité à terme d’une « surveillance de tout et tout le monde partout ». Dans un second temps, l’auteur présente les travaux d’une équipe de chercheurs du CNRS qui constitueraient la première avancée « pour pouvoir un jour imaginer les matériaux qui permettront de stocker l’information à l’échelle de quelques atomes ». On mélange le tout et on obtient comme scénario de science-fiction une encre à la fois traçable et support de stockage.
Pour ceux qui s’intéressent de près à la question de l’archivage électronique, un article consistant paru en décembre 2005 dans la Gazette du CINES (le Centre Informatique Nationale de l’Education Supérieur basé à Montpellier). Utilement, le texte débute par une définition de ce qu’est l’archivage pérenne. Il comporte également un descriptif détaillé de la norme OAIS, une présentation plus succincte de la norme Records Management et du Moreq ainsi qu’un passage assez critique sur la norme Z 42-013. A noter la spécificité de ce que doit être une action de veille dans le domaine de l’archivage électronique : la capacité à anticiper les phénomènes d’obsolescence (et non les phénomènes émergents comme dans la veille classique). La conclusion de l’article mérite d’être soulignée : aujourd’hui les efforts à faire en priorité ne sont pas d’ordre technique mais d’ordre culturel ou organisationnel.